La France sens dessus-dessous

Le nouveau livre de Sophie de Menthon

Un livre coup de poing !
Ce livre est un cri du cœur, une sorte de révolte après un an et demi de
pseudo drame sanitaire, où l’État a donné le pire et le meilleur de lui-même,
faisant pleuvoir des déluges d’euros sur salariés et entreprises et en même
temps mettant des boulets aux pieds de ces mêmes entreprises en les
tenant en garde à vue.
Quel drôle de pays au sein duquel nous nous prenons pour le nombril du
monde, certains d’avoir toujours raison, critiquant sans cesse, nous flagellant
en permanence, dénigrant nos hommes politiques, les idolâtrant lorsqu’ils
sont morts, en invoquant inlassablement de Gaulle comme sauveur de la
nation…
Il faut psychanalyser Marianne ! Nos hommes politiques eux-mêmes auraient
besoin d’une bonne analyse sur leur rapport à la dette et leur culte de la
dépense d’État un peu névrotique et leur méfiance envers les entreprises et
l’argent.
Marianne est schizophrène, indéniablement. Elle veut les prix cassés de la
grande distribution qui va acheter le moins cher possible au bout du monde
ce que nous ne voulons pas acheter plus cher, mais protéger le petit
commerce ; elle veut faire ses courses le dimanche mais qu’on ne travaille
pas ce jour-là ; elle veut bien l’Euro mais pas l’Europe ; choisir la nationalité
de son plombier ; exporter, mais ne pas délocaliser ; racheter les entreprises
étrangères mais sans étrangers au capital ; être gouvernée au centre, mais
certainement pas voter pour lui ; réprouver les grèves, mais soutenir les
grévistes ; ne jurer que par les syndicats, mais se syndiquer moins que les
autres, etc.
Paradoxes qui font peut-être notre charme, mais qui font aussi de nous un
pays capricieux, un peu dépressif, qui ne rêve que de plans de retraite pour
cultiver ses plans de tomates mais surtout en partant à la retraite le plus tôt
possible. Nous sommes divisés par nos propres clivages et ne nous
soignons qu’à coup de mesures à effets de seuils, d’exemptions et de statuts
spéciaux.
Hélas, nous ne pouvons plus rien attendre des autres : politiques, médecins,
policiers, juges… car à force, les autres, c’est nous !