Quand le protocole sanitaire devient le prétexte d’une main mise de l’Etat sur l’organisation du travail
Communiqué de presse 03/06/2021
Le mouvement ETHIC (Entreprises de taille Humaine Indépendantes et de Croissance) s’étonne et s’inquiète gravement de la nouvelle dictature sous-jacente du Ministère du travail, sans aucun égard pour le dialogue social.
Une forme de conspiration contre le travail, consistant à intimer l’ordre aux chefs d ‘entreprise d’intégrer le principe définitif du télétravail pour leurs salariés. Le prétexte sanitaire est d‘autant plus contestable que la lutte contre le virus est de plus en plus maitrisée dans les entreprises grâce à des avancées technologiques de protection qu’elles mettent en place, et du fait de la politique vaccinale.
L’imposition du Télétravail crée une distorsion de concurrence énorme entre les grandes entreprises, les PME, les différents secteurs d’activité, les grandes villes et les régions. Rappelons que 2/3 des Français ne sont pas concernés par le télétravail.
Dans la même journée, le porte-parole du gouvernement rassure sur l’évolution de la pandémie … et la ministre du travail publie – avec 8 jours d’avance – de nouvelles contraintes, avec incitation à la dénonciation des salariés à l’Inspection du Travail !
C’est ainsi qu’au moment où les entreprises essaient de retrouver leurs marques, où les salariés retournent physiquement au travail, on exige des chefs d’entreprise qu’ils les renvoient chez eux.
Le télétravail est IMPOSÉ, à raison d’un nombre minimal de jours fixés, sous peine de poursuites s’il y a contamination alors que des salariés auraient pu être en télétravail.
« Cette lubie de télétravail est un nouveau risque de division pour les salariés et risque de retarder la reprise » : s’alarme Sophie de Menthon, Présidente d’ETHIC « cela provoque un découragement quasi général de ceux qui soit concernés. »
Un an et demi de pandémie nous a appris que la systématisation des postes dits « télé-travaillables » ne permet pas la marche optimale de l’entreprise et sa croissance.
Au nom de quoi cette nouvelle interférence brutale de l’Etat ? Une absurdité de surcroît : théâtres, cinémas, restaurants, trains, musées etc. mais haro sur l’entreprise ?
Contact presse : Stanislas Henry – 06 63 36 56 46