Sophie de Menthon : Quelles personnes physiques ou morales devraient donc dire « J’aime ma boîte » ?

« J’aime ma boîte », devraient bien sûr dire les membres du personnel, les intérimaires et aujourd’hui les travailleurs « indépendants » employés par la boîte. Mais pourquoi pas aussi les équipes sportives ou les associations liées à l’entreprise ?

Désormais, seuls les talents, y compris féminins, en particulier les jeunes, pourront assurer le succès des entreprises. Celles qui privilégient l’intelligence collective les attireront.

Aujourd’hui, il n’existe plus de longues carrières dans les entreprises. Les dirigeants devront donc rester très attentifs à ce que les départs se déroulent bien. Ainsi, ceux et celles qui quittent leur entreprise continueront à dire qu’ils/elles aimaient leur boîte.

Les syndicats défendent les salarié/es, mais ils ne peuvent pas accomplir une tâche sans aimer la boîte. Le bien-être des salarié/es, relatif à leur rémunération et aux conditions de travail, dépendent largement de la réussite de l’entreprise, voire, en cas de sinistre, de la survie de l’entreprise. Les syndicalistes, eux-mêmes salariés, ne peuvent se limiter à une vision théorique et abstraite de lutte des classes. Leur mission sera appréciée et réussie si, et seulement si, ils/elles sont perçu/es par les autres salarié/es comme des personnes qui aiment leur boîte, en acceptant, par exemple, des sacrifices provisoires pour la sauver.

Les attitudes et les décisions des dirigeant/es, dont celles des administrateurs, permettent de juger s’ils aiment, ou non, leur boîte. La confiance* qu’ils/elles sauront donner à leurs collaborateurs/trices conditionnera pour ces derniers la prise de risque, l’innovation, l’initiative et donc la performance collective et individuelle.

Lire la suite de l’article sur le site EcoRéseau Business

Sophie de Menthon, Présidente d’ETHIC, Présidente de SDME